ABBEVILLE
C'est LA ville martyrisée. Celle où l'on retrouva au moins 2500 corps dans les décombres. Celle où six siècles d'architecture disparurent en poussière en une journée. "Lorsqu'après quelques semaines, quelques mois ou quelques années, les habitants y retournèrent, ils contemplèrent un champ de ruines. Leurs églises, ou ce qu'il en restait, dominaient seules un désert de gravats." ( Henri de Wailly " Le coup de faux, assassinat d'une ville " 1980 )
![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](014.thumb.jpg) Le beffroi de 1209C'est le plus ancien beffroi du nord de la France. Il est bâti en grès. Sa hauteur est de 27 m et ses murs ont, à la base, 2,30 m d'épaisseur. Le clocher vu ici date de 1807. Il brula en 1940.
A gauche, c'est la grande galerie de l'hôtel de ville, construite en 1747, sous Louis XV, et à droite le bâtiment dit de l'Argenterie datant de 1467.
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| ![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](831_001.thumb.jpg) Le beffroi vers 1960Dans les années 60 le beffroi n'était plus qu'un donjon isolé à la tête nue. Sa toiture ne fut rebâtie qu'en 1984. |
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| ![](../_frame/blank.gif) La cour de l'hôtel de ville | Le grand échevinage se développait au pied du beffroi autour d'une cour carrée. Il comprenait une salle des échevins, l'arsenal, une chapelle et l'argenterie. |
| ![](../_frame/blank.gif) Idem | ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](017.thumb.jpg) |
| ![](../_frame/blank.gif) La façade du 18e | ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](027.thumb.jpg) |
| ![](../_frame/blank.gif) La salle des Echevins | Son équipement au début du 20ème siècle peut paraitre quelque peu sommaire. |
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![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](ABBEVILLE___LA_COUR_DE_LHOTEL_DE_VILLE___LE_BEFFROI_entre_2_guerres.thumb.jpg) | Le beffroi côté cour |
| ![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](026.thumb.jpg) Entrée du beffroi Depuis le 15ème siècle la neufve argenterie ou trésorerie était le bâtiment où l'on gardait les archives municipales. Sur le mur de gauche est apposée en hauteur le bas-relief créé à la mémoire du citoyen Ringois. |
| ![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](030_2.thumb.jpg) L'hommage à Ringois Ce bas-relief en bronze du sculpteur Fontaine date de 1887. Il rend hommage à l'Abbevillois Ringois qui fut en 1368 jeté à la mer par les anglais pour avoir refusé de prêter serment au roi d'Angleterre, devenu propriétaire du comté du Ponthieu. |
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![](../_frame/blank.gif) La façade côté rue | Sa façade date de 1732, en témoigne son fronton triangulaire, tandis que la tourelle d'angle nous vient du 16ème siècle, à l'époque d'Henri III. |
| ![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](039.thumb.jpg) | La rue de l'Hôtel de ville |
| ![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](ABBEVILLE___RUE_DE_LHOTEL_DE_VILLE.thumb.jpg) | 2 |
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![](../_frame/blank.gif) Le Beffroi en 1940 | Par un trou dans le beffroi, les boulets de canon de la ville roulent par terre. Ils sont en pierre : ils datent du 14ème siècle. L'épaisseur de leurs murs a permis au beffroi et à l'Argenterie de résister au feu. |
| ![](../_frame/blank.gif) La rue de l'Hôtel de ville en 1940 | Le bombardement commença à 9 h pour se terminer à 20h 30. Toutes les demi-heures une escadrille de 25 à 30 avions venait deverser ses bombes incendiaires. Au total environ 4800 bombes de 100 kg. |
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![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](Porche_et_beffroi_1940.thumb.jpg) Le porche et le beffroi en 1940 |
| ![](../_frame/blank.gif) La cour en 1940 | Les carcasses des voitures réquisitionnées la veille du drame par la municipalité. Elles ont été abandonnées dans l'impossibilité de sortir de la ville en flammes. Dès la première vague de bombardement, le bâtiment brûle. Très vite, il s'effondre. Plusieurs camions sont déjà pris sous des poutres en flammes et des amas d'ardoises. Certains non touchés sont sauvés. Ils partiront sur la route de l'exode. |
| ![](../_frame/blank.gif) ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](ABBEVILLE___beffroi___annees_60.thumb.jpg) | Le beffroi rescapé - années 70 |
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![](../_frame/blank.gif) Rue de L'hôtel de ville vers la rue Alfred Cendré | Des 6000 maisons d'Abbeville, 1100 sont totalement détruites : celles du centre, les plus belles. |
| ![](../_frame/blank.gif) Le beffroi actuel | La restauration totale du beffroi ne fut achevée qu'en 1986. Le comte de Ponthieu a repris sa place en haut du clocher sous la forme d'une girouette. |
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| ![](../_frame/ptlc.png) | | ![](../_frame/ptrc.png) | | Le jour fatal | C'est le 20 mai 1940 que l'aviation allemande procéda à la destruction de la ville décidée de longue date par Hitler. Elle met le point final à l'opération "coup de faux" destinée à encercler les armées françaises et anglaises en atteignant la Manche à l'estuaire de la Somme |
| | ![](../_frame/pblc.png) | | ![](../_frame/pbrc.png) |
![](../_frame/blank.gif) Clic !
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![](../_frame/blank.gif) A tout seigneur ... | ![Cliquez pour agrandir l'image Cliquez pour agrandir l'image](002.thumb.jpg) | Tout honneur. C'est évidemment le beffroi, symbole des libertés communales des villes du nord qui ouvre ces pages sur Abbeville. Il était coiffé à l'origine d'un toit en poivrière, surmonté de la statue équestre de Guillaume Talvas, comte de Ponthieu. En 1130, les bourgeois d'Abbeville lui avaient acheté leur liberté. A la Révolution, ils jetèrent bas son effigie.
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