Autrefois rue Ste Véronique où figurait cette maison canoniale qui a gardé de son ancienne chapelle un pignon percé de trois fenêtres ogivales. Elle fut construite vers 1470 pour la chanoine Henri Bochart. Elle servit aussi de refuge aux religieuses de St Paul. |
| | Philippe de Rémy, sire de Beaumanoir (1247-1296) vécut dans l'Oise où il fut bailli et écrivit "Les coutumes du Beauvaisis", un grand ouvrage juridique. Ci-contre, au n° 8 le magnifique immeuble du couvent des dames de la Compassion, autre ancienne maison canoniale. |
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Des clochetons gothiques encadrent un arc en accolade garni de pampres et de griffons et surmonté par un épi orné de chimères. L'écu central est aux armes du chapitre de Beauvais.
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| | Dans les années 1820, l'aile gauche du bâtiment a disparu.
A droite, l'entrée du bâtiment. |
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| | Une rue disparue en 1940 |
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La rue St Pantaléon, qui reliait la rue St Pierre à la place Gérard, était une des mieux conservée du vieux Beauvais. Elle comportait plusieurs groupes de maisons des 15e et 16e siècles très intéressantes. Le 33 de la rue avec ses mufles de lion en embouts de poutres et ses caryatides en était le plus bel exemple. Il apparaît bien sur les deux dernières vues. |
| | angle rue St Pierre |
| | Idem - l'encoignure |
| | | vers la place Gérard |
| | vers la rue St Pierre |
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| | | | | ailleurs dans la rue |
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"Voici rue St Pantaléon, une jolie demeure du 16e siècle qu'en 1918 une bombe allemande avait en partie détruite ; mais la porte d'entrée a conservé ses caryatides et les abouts des poutres ont encore leur mufles de lion. L'habileté et le goût de MM Woillez, architectes, lui ont restitué sa physionomie, son revêtement de briques émaillées et de carreaux vernissé." (Dr Leblond - 1924) Ci-après la maison détruite dans la nuit du 6 au 7 juin 1918 et déblayée avant reconstruction. |
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Le docteur Gérard (1830-1894) : beauvaisien de souche, médecin des pauvres, républicain opposé à Napoléon III, il devint maire en 1884. Il est représenté ici par Henri Gréber.
La place est devenue l'avenue Foch lors de la reconstruction. |
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| | La rue est à droite... |
| | vers la rue St Jean |
| | L'inauguration de la fontaine due à Henri Gréber, 1906 |
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La rue de la Frette ici à droite | Cette maison, dite du Pont d'Amour, appartenait à Jean Pajot. Il la fit construire en 1562 (sous Charles IX). Pendant sa construction, des riverains se plaignirent de l'angle saillant qui pourrait gêner le passage des voitures. C'est pourquoi elle a un pan coupé. La rue donne à gauche sur le groupe de maisons de l'Image St Jean, rue St Jean.
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| | Trois beaux corbeaux |
| | Massacre pour un garage |
| | Vers 1930 |
| | LES RUINES ( au fond la cathédrale) |
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La rue Beauregard vue du sud, avec à droite et à gauche la petite rue de la Frette. |
| En sortant de la place Gérard par la petite rue de la Frette, on atteint la rue Beauregard. Elle est parallèle à la place de l'hôtel de ville qu'elle rejoint par deux antiques ruelles : la rue des Epingliers et la rue des Cuvettes. Elle débouche sur la rue St Pierre et l'impasse Beauregard (voir Beauvais Nord) |
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| Rue des Epingliers |
| | La même au 19e siècle. |
| | La rue Beauregard et le centre |
| | Rue des Cuvettes |
| | Ruelle de la Taillerie |
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En 1 le porche donnant sur la rue des Epingliers | Un souffle de coquetterie a passé sur ce quadrilatère : les hôtels, les magasins, les boutiques ont un aspect moderne (...) Ajoutez à cela une multitude d'enseignes peintes en lettres gigantesques, en couleurs voyantes, à tous les étages des façades (Alexis Martin) |
| | | Les maisons anciennes encore présentes au début du 19e siècle ont déjà bien disparu. |
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Entre le Petit Canon et le Bon Marché, la ruelle de la Taillerie. A droite, la rue Neuve St Sauveur (devenue Sadi Carnot) A droite de la 2e photo se dégage la perspective vers cette rue. |
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A la chapellerie s'ouvre la rue de la Madeleine, suivie par deux belles maisons dont les Trois Piliers qui, comme les trois mousquetaires, sont quatre. Elle fut édifiée en 1263, transformée de 1505 à 1508, restaurée en 1887 et fut longtemps un hôtel.
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| Le pilier droit est décoré des écus de France, de Bretagne, de Bourbon et du Dauphiné, avec le pal de Beauvais, les emblèmes d'une confrérie de la Passion et ceux des Pajot, reconstructeurs de la maison. |
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| | | Le jeu des 7 erreurs |
| | A gauche, les façades n'ont plus de nom |
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| Les cochers en attente |
| | Au fond, Jeanne Hachette |
| | Une foire se termine |
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Chaque samedi, jour de marché, la place se couvre dans toute son étendue de tentes abritant les vendeurs de céréales, d'ustensiles de ménage, d'objets de toilette, etc. ; la circulation devient difficile au milieu des longues files d'acheteuses qui ondulent, indolentes et curieuses, et des groupes où se discutent les cours. (Alexis Martin) |
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| Au dessus d'une longue perspective de coutils gris, au milieu d'une forêt de bâtons soutenant ces abris fragiles, parmi les longues rangées de sacs amoncelés, de ferrailles étalées à terre, de lingeries légères tournoyant dans la brise, c'est à peine si l'on voit la silhouette de la vaillante Jeanne Hachette, debout sur un piédestal au centre de la place. (Alexis Martin)
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| | A gauche de Félix Potin, la ruelle de la Taillerie |
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| Beaucoup d'embellissement |
| | | et de restauration |
| | après la grande guerre |
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| | Beaucoup de soin des beauvaisiens |
| | à l'entretien du patrimoine |
| | pour finir ainsi... |
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| Seule la façade a survécu |
| | la cour de l'hôtel de ville |
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| | Elle prolonge la rue St Pierre |
| | un beau magasin |
| | Angle rue Jeanne Hachette |
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| | la manufacture fondée en 1664 |
| | par Louis Hinart sur la demande de Colbert |
| | nationalisée dès 1789 |
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Une cinquantaine d'artistes travaillent sur les métiers de Beauvais. Dans un atelier vous verrez de tout jeunes gens, à leur début encore, s'essayant à reproduire quelque bouquet. Dans d'autres, des hommes mûrs, artistes consommés, travaillent quelquefois pendant cinq années consécutives à la confection d'une tapisserie. (Alexis Martin, 1894)
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| | entre deux guerres |
| | tout sera détruit en 1940 |
| | | 1940 |
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Passé la Manufacture, à gauche sur le même trottoir, un beau groupe de maisons des 15e et 16e siècles entre la rue de la Rose Blanche et la rue J-B Oudry défie les siècles. Ici se tient une étoile de l'ancienne cité : La maison aux Faïences dite aussi aux Carreaux Vernissés qui eut jadis l'enseigne du Cheval d'Or. "Elle est unique par son revêtement de briques émaillées et de carreaux de faïence qui remplissent les intervalles des colombages. Leurs coloris sont variés et leur dessins sont ceux d'animaux et de feuillage, de fleurs de lis, de damiers et d'enroulements multiples, sans omettre deux statuettes en saillie : la Vierge et St Joseph." (Dr Leblond, 1924) |
| | La rue de la Manufacture en stéréoscopie |
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Vue depuis l'angle du café des Gobelins, rue des Halles. Le café du Bon Coin changea plusieurs fois de propriétaire. Notez que la maison tout au fond a encore un colombage apparent. En 2, le café des Gobelins qui fait face à ce groupe magnifique. Quel bel ensemble ! Sur la 4e photo, l'angle de la rue J-B Oudry. Notez la réclame pour des vélos, à l'étage.
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| | "On regrette qu'au premier étage les sablières et les têtes ornant les abouts des poutres aient disparu ; au second étage, l'ornementation des consoles est intacte" (Dr Leblond, 1924)
A gauche, le premier étage, à droite, le second étage. Enfin l'état de la rue pendant la guerre. |
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| | Depuis la rue de la Manufacture |
| | Au temps des 1eres automobiles |
| | Au 5 de la rue sur la droite |
| | vers la grand place |
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| Autrefois rue de l'Ecu |
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| | Un restaurant centenaire |
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La rue débouche sur la Gd Place, aux Trois Piliers. 2e photo : sur la gauche au bout, les Docks de l'Oise. En 3, un poteau d'angle superbe, pour autant que l'on puisse lire le nom de la rue. |
| | | | La magie du 20e siècle |
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| Un bel immeuble à corbeaux sculptés |
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| 1918 : les premiers dégâts |
| | | | La reconstruction des années 50 |
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Une des trois plus belles maisons de Beauvais, près de la grand place, construite par Jean Pavot le jeune, seigneur du Plouy, mercier au Grand Chat, mort en 1576. Elle est à trois encorbellements. Au rez de chaussée, cinq corbeaux : deux représentent Hercule, le central porte les armoiries de Pajot, celles des extrémités sont décorées de moulures et de gorges. Juste au dessus, des médaillons avec bustes entourés de couronnes de feuillage; (Dr Leblond, 1924)
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L'intérieur de l'Image St Jean. En 2, Hercule levant sa masse sur la biche cyrénique et en 3 Hercule terrassant le lion de Némée. En 4, vu au niveau de la rue de Frette, la petite rue de l'Etamine se dirige vers l'église St Etienne.
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| | | | La rue de l'Etamine à gauche |
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