Amiens - Les miraculés  -  Amiens aujourd'hui

Les Miraculés : cinq bâtiments remarquables qui ont vu au moins leur façade subsister après les guerres. On a pu les sauvegarder.

Cliquez pour agrandir l'image

Le Bailliage

La "Male-Maison" construite au 14e siècle et agrandie en 1573 fut le siège de la justice jusqu'à la révolution. Elle servait également lors des élections municipales et des séances extraordinaires de l'Échevinage.  En 1958, les Monuments Historiques en entreprennent la restauration. Lors de la reconstruction, les bâtiments qui cachaient la façade ont été démolis. Deux anges tenant un écu surmontent la porte à l'instar de celle de la tour du Logis du Roy. Voici ce qu'en dit le guide Michelin des champs de bataille (1920) : "Sur le bâtiment court une frise d'arcs en accolade avec crochets en forme de chou frisé ; à l'intérieur des arcs sont sculptés sept médaillons d'hommes et de femmes de pur style Renaissance. Au dessous, entre les deux fenêtres rectangulaires, deux petits anges Renaissance sous lesquels se lit la date de 1541. Sur la gauche du bâtiment , une jolie lucarne à fronton triangulaire... Dans cette lucarne, deux médaillons d'homme et de femme de la Renaissance. A l'intérieur une intéressante charpente du XVIe siècle, voûtée en carène, subsiste dans l'ancienne salle d'audience du Bailliage. Le plafond est caché par une toile."
Cliquez pour agrandir l'image

Dans la cour, début 20e s.

Cliquez pour agrandir l'image

2

Cliquez pour agrandir l'image

3

Cliquez pour agrandir l'image

Rue de la Malmaison

Cliquez pour agrandir l'image

Vu par les frères Duthoit

Cliquez pour agrandir l'image

Résidence du roy

De l'hôtel des trois Cailloux situé près de l'enceinte de la ville, François 1er  fit une résidence vers 1520. Mais elle ne fut pas achevée. On peut suivre sur les photos l'évolution des lieux : ajout d'une maison de bains puis d'une  porte, théâtre, cinéma, puis (vues 5 et 6) restauration du portail et de la maison de gauche.
Cliquez pour agrandir l'image

3

Cliquez pour agrandir l'image

4

Cliquez pour agrandir l'image

5

Cliquez pour agrandir l'image

6

Cliquez pour agrandir l'image

Le quartier général de Louis XIII

Le Logis-du-Roi était la résidence des Gouverneurs de la Province. Louis XIII en fit un quartier général de campagne. Pendant le siège de Corbie, puis pendant celui d'Arras, le conseil du Roi, sous la présidence de Richelieu, se tenait ici. Le roi lui même y séjourna en 1640.
La tour, qui comporte un très bel escalier à vis fut restaurée dans les années 50 et s'est vu adjoindre en 1960 la magnifique façade de la maison du Sagittaire, autrefois située rue des Vergeaux.

Ici à gauche en 1945

Cliquez pour agrandir l'image

Une vue très retouchée : en pleine campagne ?

Cliquez pour agrandir l'image

Vers 1960

Cliquez pour agrandir l'image

En 2011

Cliquez pour agrandir l'imageBâtie en 1593 et modifiée un siècle plus tard, elle brûle en 1940 mais sa façade subsiste. En 1960, elle est démontée et reconstruite face au palais de justice, contre le Logis du Roi. Elle est attribuée à Charles Bullant, neveu de Jean Bullant qui signa la réalisation du château d' Ecouen. Propriété de Jean Bultel, riche marchand drapier, cette maison doit son nom aux deux petits sagittaires situés au-dessus des deux baies de l'ancien magasin. Une Vierge à l' Enfant et d' autres sculptures allégoriques ornent la façade. Voici la description qu'en fait le guide Michelin des champs de bataille (1920): " Le rez-de-chaussée comprend deux arcades en arc brisé, dont les tympans sont ornés chacun de deux figures de femmes à demi-couchées. Entre le rez-de-chaussée et le premier étage court une frise agrémentée de médaillons de guerriers romains. Les deux étages sont percés de quatre fenêtres séparées par des pilastres ioniques au premier, par des pilastres corinthiens au second ; les fenêtres du second étage sont surmontées de frontons triangulaires brisés. Sur la frise séparant les deux étages, cinq superbes mufles de lions entre des motifs Renaissance."
Cliquez pour agrandir l'image

Rue des Vergeaux

Cliquez pour agrandir l'image

3

Cliquez pour agrandir l'image

Mode et reliure

Cliquez pour agrandir l'image

Le printemps noir du musée

"La plus grande partie des collections avaient été heureusement mises à l'abri lorsque les bombardements du printemps 1918 endommagèrent le musée. Trois torpilles sont tombées sur la façade arrière de l'aile droite, détruisant ou détériorant gravement la collection de dessins des frères Duthoit." (guide Michelin des champs de bataille - 1920 ) En fait seuls les dessins exposés dans cette aile ont été détruits, la plus grande partie des dessins et croquis ayant été sauvegardés. 
Cliquez pour agrandir l'image

La façade arrière

Cliquez pour agrandir l'image

La galerie d'archéologie

Cliquez pour agrandir l'image

Une galerie de peinture

Le théâtre

Cliquez pour agrandir l'imageSituée rue des Trois Cailloux, cette Comédie française et italienne, édifice néoclassique, est élevée par la municipalité de 1778 à 1779. Elle en confie la réalisation à l'architecte Jean Rousseau (1733-1801). On y joue la première comédie le 21 janvier 1780.
"Les pilastres d'angles sont ornés de lyres surmontées de trépieds avec flammes. Ceux du milieu sont décorés de deux groupes de muses en relief représentant d'une part la Danse et la Musique et d'autre part la Tragédie et la Comédie. A la partie supérieure de chaque pilastre sont sculptés, dans des médaillons ovales, les attributs des quatre muses" C'était la plus ancienne salle de spectacle de France.

2

Cliquez pour agrandir l'image

3

Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'imageAu printemps 1918, des obus endommagent gravement plusieurs immeubles de la rue et notamment le théâtre et son café. Les bombardements de 1940 vont ravager entièrement la rue. Seule la façade sera toujours debout.  Dans son dernier avatar, le 22 décembre 1950, on la fera reculer de près de cinq mètres pour élargir la rue. Elle s'ouvre aujourd'hui sur une banque.


Site web créé avec Lauyan TOWebDernière mise à jour : lundi 27 février 2017