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AISNE

OISE

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PAS DE CALAIS

Amiens - Autres rues et places

Rue Saint Leu

Elle porte le nom d'un archevêque de Sens, alias St Loup, décédé en 623 sous Clotaire. L'église fut bâtie au 15e siècle dans le style flamboyant, mais le clocher dut être reconstruit au 16e car le précédent s'est écroulé en tuant 68 personnes. Enfin elle a subi une importante restauration au 19e siècle.

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L'ancien Hôtel-Dieu

Installé depuis 1238 sur la chaussée St Leu, l'hôtel-Dieu, bien sûr rénové, a gardé une fonction hospitalière jusque les années 1930. Le bombardement de 1940 n'en a laissé que quelques pans de murs, classés, mais complètement abandonnés.

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Face à l'hôtel-Dieu

L'hôpital, dernier état...

avant disparition

Le bout de la rue

Le moulin du roi, toujours existant, était en fait composé de deux moulins, le "passe-avant" et le "passe-arrière". Entre les deux se glisse le canal des clairons (photo 3) La dernière photo est tirée du blog "Annick Amiens" que je vous invite à consulter. La restauration du moulin est maintenant commencée. A voir sur le blog de Lafleur : http://picardia.eklablog.com/ce-29-janvier-le-moulin-va-rajeunir-enfin-a106147564

Le moulin du roi

3 - entre les 2 moulins

Le moulin en janvier 2012

La place Gambetta

C'est une place stratégique unissant plusieurs rues commerçantes. Plusieurs lignes de tramways s'y rejoignent. En 1896 on y érige la fameuse horloge Dewailly, portant le nom d'un ancien maire d'Amiens, mais construite par un certain Ricquier. En 2, l'hôtel du Périgord au milieu du 19e siècle, sur la place alors du même nom. (base Joconde du ministère de la culture)
La place au 18e siècle

La place vue par les frères Duthoit

Au fond, la rue des Vergeaux

Un habile montage

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Le café Riche

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En 1918 - 1

Côté hôtel du Périgord...

bien endommagé en 1918.

années 20 - à la place de l'hôtel du Périgord

Le quartier re-détruit en 1940

Seule l'horloge est debout

au milieu des décombres

L'horloge à gauche dans la fumée

Le destin de l'horloge

L'horloge monumentale de la place Gambetta avait été offerte en 1896 par M. Dewailly, ancien maire. "Marie", La statue de bronze allégorie du "Printemps", par le sculpteur Albert ROZE, fut appelée familièrement par les Amiénois "Marie-Sans-Chemise". L'horloge a survécu aux deux guerres. Elle a été enlevée en 1953, n'étant plus au goût du jour. Le 31 décembre 1999, elle a été réinstallée sur la place, en une copie exacte qui demanda un an de travail. Notez sur la photo suivante que l'amiral Courbet, natif d'Abbeville, était ici bien mis à l'honneur.

de belles maisons 17e siècle

Marie sans chemise

seule

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La place René Goblet

Anciennement place St Denis, on la rebaptise en 1905 du nom d'un ancien homme politique amiénois qui venait de mourir. La place fut créée par la démolition de cloîtres et de chapelles après la révolution. Un square a été aménagé sur cette place en 1861 entre deux rangées de maisons datant de 1840. On peut situer le beau porche à droite à l'emplacement actuel du monument au maréchal Leclerc.

Ici est le square - dessin de 1822

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Vers le square

Ce qui est devenu la place Goblet

Un calme étrange

dérangé par les tramways

Le square

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Le café du n° 1 de la place

Vers les 3 Cailloux

la banque Mélinot...

devient Crédit du Nord

Photo Caron, place Goblet

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La première guerre

Histoire de la grande pharmacie de Paris

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La deuxième guerre

Les destructions terribles de 1940 ont affecté tout ce côté de la place. La pharmacie fut à gauche. Toutefois, la partie vers le square n'a pas été touchée. Vers 1953, la Tour Perret, symbole du nouvel Amiens, se dresse devant la gare.

L'après guerre

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La rue des 3 Cailloux

C'est depuis longtemps la principale rue commerçante de la ville. Elle se dresse sur l'emplacement du premier rempart d'Amiens. Elle fut complètement détruite en mai 1940, quand seule la façade du théâtre resta debout. Notez entre la 1e et la 3e vue, la construction du Crédit du Nord, pas encore achevée.

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Vue de la place Gambetta

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Epicerie contre banque

Remarquez comme l'épicerie Félix Potin, à droite, est devenue une banque (déjà!) et que le Crédit du Nord à gauche vient de se déplacer dans l'immeuble que nous voyons à peine achevé à l'onglet 1, photo 3.

2 Vue de la place René Goblet

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Tailleurs au 48

Fantaisies et bijouterie

Patisserie au 94

La pharmacie Léger au 105

Chaussures vers la place Goblet

Dentiste au 102

Chaussures au 107-109

Vêtements au 40-42

Idem

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1918 - Les Nouvelles Galeries

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1918, les Nouvelles Galeries bombardées flambent, ainsi que le passage du Commerce.

A droite, un magasin de photo

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1918

Pendant le terrible printemps 1918 qui voit l'armée allemande mener une grande offensive dans la Somme, une partie d'Amiens est ravagée. Plusieurs rues sont en bonne partie détruites.

Le Crédit Lyonnais

La salle des fêtes

Le passage détruit

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Les Nouvelles Galeries rouvrent en 1927

La reconstruction selon Pierre Dufau

Pierre Dufau gagne le concours d'urbanisme pour la reconstruction d'Amiens en 1942 : 60% des immeubles sont détruits ou fortement endommagés. En centre ville 80% du patrimoine a été rasé. Des quartiers entiers sont confiés à des architectes de renom. Les frères Perret réaliseront la fameuse "tour Perret" et l'aménagement du quartier de la gare. Pierre Dufau se contentera de l'aménagement d'une place et retient la brique, seul matériau disponible avec suffisamment d'abondance. Amiens, malheureusement perdue en tant que ville ancienne et typique, devint avec Pierre Dufau une ville plus ouverte et plus pratique,

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Au fond, l'église St Honoré, disparue...

comme le reste de la rue...

avec l'hospice St Charles

1918 - 1

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Quand même...

Bien atteint par un bombardement, le magasin affiche "Quand même" car la vente continue plus loin. Toutefois, la façade va bientôt s'écrouler (en 2)

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Un triste spectacle...

que l'on reverra...

en 1940

La rue Duméril

au bon temps des tramways

A droite, le coiffeur

La librairie centrale détruite en 2

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L'ancienne préfecture

Du côté de la gare

La rue de Noyon relie la place de la gare à la place René Goblet. Dans son état le plus ancien, la voici avec à gauche, l'hôtel Mathiotte qui va laisser la place bientôt à un établissement de luxe : le Belfort. A droite, l'hôtel de l'Est, disparu avec le côté droit de la rue, en 1940.

Vers la place René Goblet

A gauche, le Belfort en construction

L'hôtel de Belfort

Achevé vers le début du 20e siècle, le Belfort deviendra Carlton jusqu'à aujourd'hui. Il souffrit un peu en 1918 avec son petit concurrent l'hôtel de l'Est mais en 1940 il resta presque seul debout dans cette rue avec, à l'autre extrémité, l'hôtel de l'Univers.

En 1918

Vers 1920. A droite sera la tour Perret

Vue de la place Goblet

L'hôtel de l'Univers, un des deux immeubles survivants aujourd'hui dans cette rue avec à l'autre bout l'hôtel Carlton. L'extrémité de la rue vers la gare marque l'emplacement de l'enceinte du 14e siècle démolie en 1822.