  Amiens, une ville sur l'eauQuand on pense à Amiens, on voit tout d'abord une cathédrale, une tour en béton, et de l'eau, beaucoup d'eau. Celle des hortillonages, celle de la Somme et de ses nombreux canaux. Puis vient à l'idée l'image d'une vieille ville qui fut mais qui n'est plus. Quelques bribes, échappées aux tourmentes, encore présentes, ici et là.
Le Beau Dieu qui préside sur la façade a t il fait quelques miracles en 1918 et en 1940 ? On se plait à le croire si l'on en juge par quelques façades miraculeusement préservées.
Ici, la Luftwaffe a fait son oeuvre de destruction les 18 et 19 mai 1940. Juste avant de détruire Abbeville.
A la mémoire d'un grand oncle que je n'ai pas connu, qui fut médecin à Amiens et qui vit deux fois sa maison détruite en 1918 et en 1940. "Le dimanche 19 (mai 1940) à midi un quart commençait le vrai bombardement d'Amiens, quelque chose de vraiment terrible même pour ceux qui comme moi ont fait presque toute la dernière guerre. Vers 7 heures du soir dans une accalmie j'ai attelé le cheval de la brasserie à un camion et je suis parti avec quelques caisses de livres et d'objets divers que j'ai du déposer en route... " (Extrait d'une de ses lettres).
Pour voir de très belles photos de l'Amiens d'aujourd'hui je vous invite à consulter ce blog : http://annick-amiens.eklablog.com/ |
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| L'ancienne ville vue du beffroi... |  Entre le beffroi et la cathédrale, tout ce quartier fut ravagé en 1940. Sous l'horizon à droite la grande silhouette du palais de justice, épargné par les guerres, s'impose. En bas, à gauche, devant la bonneterie, l'ancien marché couvert. |
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et vue du Château d'Eau |  D'un autre bâtiment, dit le Château d'Eau, en fait une pompe, la vue s'étend sur toute la rangée d'immeubles longeant le marché couvert. La bonneterie se trouve maintenant à l'extrême droite.
2 - La vue plongeante vers la cathédrale découvre l'animation près du marché Lanselles. |
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Le marché Lanselles |  En 1850 le marché prit le nom de Lanselles, celui d'un généreux donateur qui permit de construire le marché couvert. A côté du marché, une halle aux poissons métallique avait été construite. Toutes les maisons de la place du marché avaient été reconstruites à la fin du 17e siècle sur un plan uniforme. Beaucoup avaient conservé leur façade en briques avec pierres en bossage. |
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 | Dernier inventaire avant cessation |
|  | Une immense halle |
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|  | Par dessus les murs du marché émerge le beffroi évidé par le feu.(1) Ci dessus, l'église St Germain.
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|  | Dans les gravats du marché Lanselles |
|  | Après déblaiement, le désert |
|  | Le quartier vers 1960 |
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 41 rue de NoyonCette belle brasserie équipée de billards et bowling était un bel exemple de l'Art Déco à Amiens. Au mur, en bas-relief, on pourra reconnaître Gambrinus, le roi de la bière. Elle débitait surtout la bière de la brasserie Motte-Cordonnier d'Armentières, qui a fermé ses portes en 1993. |
| |  | Un bel intérieur Art Déco |
|  | disparu dès 1940 |
|  | où ne coulera plus la bière |
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 | Char dans les ruines |
|  | Vers la gare |
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|  | L'église St Honoré - disparue |
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|  | Prisonniers français |
|  | Rue à identifier |
|  | Vers la cathédrale |
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| | | |  | Triste promenade |
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 | Une école en ruines |
|  | la place Gambetta et son horloge |
|  | Une rue non identifiée |
|  | Idem |
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 | Dans la cathédrale |
|  | rue Robert de Luzarches |
|  | Devant la cathédrale |
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La ville en 1942 |  Quartier à identifier
Photos allemandes acquises en 2013 |
|  | Au fond le beffroi |
|  | A droite l'église St Jacques |
|  | Bâtiments à identifier |
|  | Le plaisir de poser en pays
conquis la bouteille à la main. |
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| Le beffroi en 1855 |  Comme dans toutes les villes du nord de la France, le beffroi est le symbole des libertés communales. Du haut de ses 52 mètres, il rythme la vie de la cité par sa cloche, tandis qu'à son faîtage l'ange de la Renommée souffle dans sa trompette aux quatre vents. Si sa base carrée est de 1410, son clocher est de 1750.
Ici à gauche, une salle de billard s'annonce sur le mur. Plus tard, des publicités, pardon, des réclames envahiront les murs, peintes ou en affiches. |
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 | Vers 1920 |
|  | Vers 1930 |
| 1940 - le feu du ciel |  | A l'arrière, l'église St Germain |
|  1940 - 2 |
| et l'apocalypse |  |
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 Aujourd'huiLes travaux de restauration du clocher attendront 1988. Le beffroi reverra sa toiture peu d'années après celui d'Abbeville, tout aussi endommagé. Ayant retrouvé sa splendeur d'antan, de jour... comme de nuit, il préside sur un centre moderne et laid, seul témoin survivant d'un passé si riche mais révolu avec pour seule compagne l'église St Germain.
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