ABBEVILLE - Place de l'Amiral Courbet (place Max Lejeune)

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Le coeur de la cité

La place est le coeur de la vieille ville.  Elle s'appelait place du Marché au Blé jusqu'en 1890. Une église dédiée à St Georges en occupait le centre Jusqu'en 1367. La place s'ouvre au fond sur la rue du Pont aux Brouettes qui la relie à l'église St Vulfran.
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La Grand Place au 19e siècle

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Par William Turner

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Vu du haut de St Vulfran

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Le marché au 19e siècle

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Plan de 1909

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Plan du centre en 1909

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Les francs marchés

Le marché se tenait chaque jeudi. La dernière semaine du mois un franc marché avait lieu le mercredi depuis l'an 1506. Cette année là le roi Louis XII avait accordé 12 foires franches avec exemption des taxes sur les grains et les bestiaux. 

L'ancien Bourdois

Cliquez pour agrandir l'imageLe bâtiment de la justice de paix, autrefois appelé "le Bourdois" est reconstruit pour la dernière fois en 1782. Le maïeur et les échevins se plaçaient à son balcon pour assister aux exécutions des condamnés, comme le jeune chevalier de La Barre ou autres spectacles moins sinistres.
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Le monument de l'amiral Courbet

Cliquez pour agrandir l'imageEn 1890, la place prend le nom d'Amédée Courbet, un compatriote décédé cinq ans plus tôt. Il meurt à 57 ans, sur son navire, après avoir été nommé vice-amiral, gouverneur de la Nouvelle Calédonie et participé à la conquête du Tonkin (actuel Viet-nam). On inaugure à sa mémoire une sorte de grande patisserie allégorique où il tend un bras impérieux vers St Vulfran.
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Décapitée

Le 31 mai 1918, une attaque aérienne vient le mutiler. Sous les pieds de l' amiral, la farouche amazone n'est plus qu'une femme tronc. A contrario, de l'autre, il ne reste que la tête.
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Déplacé

Après la deuxième guerre mondiale, le monument a été déplacé sur une nouvelle place créée rue de la Tannerie par les destructions. Il est situé près de l'office du tourisme.
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Les Maisons du 17ème siècle

C'est en 1659 que cette belle rangée de maisons s'éleva. Leurs briques appareillées de pierres en pourtour des fenêtres est très caractéristique de l'époque du Roi-Soleil.
C'est ici une vue des années 1920.
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Au balcon

Ces balcons aux larges balustres semblent parfaits pour admirer les spectacles de la place : marchés, processions, cavalcades, cortèges historiques... A gauche, une belle maison à colombages, que l'on va retrouver, complètement restaurée, après la première guerre mondiale.
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Avant l'ère automobile ...

C'est bien l'ère pré-automobile, écologique sans le savoir. moteur à crottin oblige ! Quelques hommes à l'allure d'ouvriers postés autour de la grille pourraient bien être des journaliers attendant du travail. Notons aussi que deux fenêtres au premier étage possèdent des balcons en pierre.

Une petite nouvelle : la bicyclette

Cliquez pour agrandir l'imageAlors que trois voitures hippomobiles "encombrent" la place, à droite une bicyclette se profile... C'est encore un engin cher donc rare.

L'entre deux guerres

Cliquez pour agrandir l'imageLes chapeaux-cloche et le type des voitures ne laissent pas de doute : nous sommes dans les années 1920. Les carrioles laissent le pas aux automobiles. L'immeuble détruit à l'angle du café du Commerce n'a pas été reconstruit. On en a profité pour y peindre pleins murs des publicités : les frères Ripolin et Oméga occupent l'espace.

Face à la rue Foch

Cliquez pour agrandir l'imageAu centre, les Caves de Paris n'ont pas hésité à obturer deux fenêtres pour installer un immense panneau (ou tenture ?) publicitaire pour un apéritif en vogue. A gauche la chapellerie, type de magasin indispensable à l'époque, vous propose de passer de la mode au deuil. Quatre lampadaires autour du monument doivent diffuser un chiche éclairage nocturne.

La publicité déjà ...

Cliquez pour agrandir l'imageNotons comme les façades ont été ravalées après la grande guerre : les réclames peintes ont disparu avec leurs enduits. On a fait réapparaître les colombages et chevrons et ils ont été repeints.
A droite, la magnifique maison à encorbellements est comme ressuscitée .

Et la réclame encore !

Cliquez pour agrandir l'imageLa photo ci-contre parait avoir été prise à quelques minutes d'intervalle d'avec la précédente si l'on en juge aux voitures garées près du monument mais il n'en est rien : la publicité Oméga n'a pas encore été peinte ou a disparu...  

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La ville répare ses dégâts 

Cliquez pour agrandir l'imageAh, si les dégâts s'étaient arrêtés là ! Quelques maisons avaient bien été démolies par bombardements aériens nocturnes au printemps 1918 mais l'essentiel du patrimoine était sauf ! Les belles amies de l'amiral avaient bien perdu la tête mais elles en retrouveraient une autre ! S'ils avaient pu connaître l'avenir, les maçons en auraient jeté de rage leur truelle !
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On restaure les façades

Le Bourdois 

Cliquez pour agrandir l'imageOn peut distinguer à l'étage le balcon en fer forgé du Bourdois. L'horloge n'a pas survécu. Au premier plan, l'immeuble attenant a vu sa façade résister.

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L'amiral sur une mer de ruines

Cliquez pour agrandir l'imageL'amiral ne tend plus le doigt que vers une mer de ruines. En une journée la Luftwaffe a effacé six siècles d'histoire.
"Dans ce bombardement répétitif, les quartiers urbains engloutissent leurs charges de cadavres comme des navires qui sombreraient dans l'obscurité d'un ouragan" (Henri de Wailly)

St Vulfran émerge des décombres

Cliquez pour agrandir l'imageVieil amiral, que vois-tu à l'horizon ? Qu'une tempête de feu s'est abattue sur ta cité et qu'elle n'a laissé qu'une église mutilée au milieu des décombres ! Où êtes-vous belles et chères maisons que l'on a si amoureusement restaurées à grands frais il y a vingt ans à peine ?

ainsi que quelques carcasses...

Cliquez pour agrandir l'imageOn distingue derrière le monument de l'amiral, les carcasses du Bourdois et des immeubles attenants. Le reste n'est que gravats.
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Idem

Vers l'entrée de la rue du maréchal Foch

Cliquez pour agrandir l'imagePauvres abbevillois qui déambulez dans ce désert de ruines, combien doit être lourd votre fardeau ! Que reste-t-il de votre passé et de ce décor citadin que vous aimiez ?
On reconnaîtra à gauche, l'immeuble qui fut le grand café Continental, deuxième à droite du Bourdois, avec son balcon en hauteur. (Voir paragraphe les marchés)

Mission accomplie

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Un vide sidérant

Cliquez pour agrandir l'imageAprès déblaiement, rien n'entrave plus la vue depuis le centre de la place vers St Vulfran.
Comme après la première guerre mondiale, afin de reloger les sinistrés, 429 baraquements sont installés, à usage d'habitation ou commercial.

Les années 50

Cliquez pour agrandir l'imageLes années 50 sont venues et avec elles la reconstruction. Elle s'achève en 1955.
L'architecte était-il très inspiré en barrant d'un immeuble en arche ce qui fut la belle rue du Pont aux Brouettes ?

Une architecture contestable

Cliquez pour agrandir l'imageOn reculant pour mieux apprécier l'ensemble, on est saisi par la froideur du lieu. Ce n'est pas le modèle idéal de reconstruction.

Où es-tu, Abbeville d'avant guerre ? S'il existe un paradis des beaux monuments, tu dois y être !



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